Retour à Shark Bay

Nous avions beaucoup aimé Shark Bay et c'était en partie une des raisons de revenir.
Nos espérances ont été récompensées !

Un petit stop pour revoir les stromatolites. Malheureusement c'était marée basse, le spectacle est plus joli à marée haute.

 Ensuite un petit passage par la très venteuse Shell Beach

 Puis nous sommes allés déjeuner sur la plage de Goulet Bluff ou j'avais déjà kité.

 Malheuresement on à choisi de déjeuner avant d'y aller, et pendant que nous mangions le vent n'a fait que monter pour dépasser les 35 noeuds...

 On ne le voit pas trop vu le peu de fond, mais le vent fait 35 noeuds à ce moment... Plus trop agréable en 9m²

Après m'être résolu à plier la 9m, carrément ingérable, je sors la 7m d'Olivia.
Déja l'aile tire à moitié d'un coté, et puis le feeling est tout spongieux, c'est vraiment pas terrible.
Après un bord, je tente un saut, et une ligne explose littéralement, celle sur laquelle la sécurité se raccorde...
L'aile est en train de looper gentiment mais sans s'arrêter, et si je largue, c'est byebye le kite vu que la sécu pendouille lamentablement à 1m de moi au bout d'une ligne éclatée.
On a pied, Olivia vient m'aider, on ramène l'aile, ce qui reste de la barre, et puis le kite c'est terminé pour aujourd'hui.
Retour au Nanga bay resort, profiter du spa artésien, de la piscine et d'un couché de soleil sur la baie Nanga

 Le soir à la camp kitchen, nous rencontrons Gabi et Pierre, Français en Australie depuis 2ans en fin de Working Holiday Visa, qui terminent dans 2 mois leur road trip Australien.

Le lendemain nous montons vers Denham pour dejeuner sur leur superbes BBQ publics vue sur mer.
Avant ça un petit arrêt à Eagle bluff, toujours aussi stupéfiant de beauté:

Un mega downwind est possible entre Nanga bay et Denham, qui traverse ces paysages de malade, mais malheuresement à deux avec notre camion, et vu les distances ici, c'est trop compliqué à organiser.
Je me serai vraiment bien vu faire les 50km de downwind en 9m dans 30 noeuds (sous le vent ça tire moins) mais c'était pas raisonnable...

Après notre déjeuné à Denham, nous retrouvons Gabi et Pierre au supermarché, et décidons de faire ensemble un bout de chemin, et d'aller visiter le parc François Peron (4WD only)

Sur le chemin, on s'arrête pour faire une bonne petite session à little lagoon, même si le vent était un peu faible

Kalbarri

Une partie du voyage que nous n'avions pas pu faire il y a 4 ans. Et nous étions bien déçu de ne pas avoir visité Kalbarri et son parc.
C'est chose faite, et on a tellement aimé qu'on y est resté quelques jours, simplement à roder dans les parages.

Premièrement, sur la Murchison River, il y a (des) spots de kite, c'est flat!
Le vent rentre idéalement par vent de Ouest ou Sud OUest mais en fait quand c'est plutôt sud ça rentre aussi un peu plus loin dans la rivière (c'est ultra pourri sur les bancs de sables de l'embouchure.

On a fait un peu de kite la bas, seuls au monde comme on commence à prendre l'habitude, sur du super flat.

On nous a recommandé la promenade sur la rivière en louant un petit bateau à moteur, 100$ pour 3h.

La fière embarcation que voici

 La promenade permet de remonter 6km sur la rivière, d'observer les oiseaux (pélicans).

On peut s'arrêter pour aller escalader castle rock, qui offre un chouette panorama.

Mais Kalbarri c'est aussi le parc national qui est en partie inaccessible, fermé, ou accessible uniquement certains jours suivant les parties.
Ils font des travaux sur la route, et on des grands projets, un peu comme la promenade sur le grand canyon aux USA (surplombant le vide).
Donc la route n'est ouverte que certains jours aux touristes et certains lieux ne sont accessibles que via un tour organisé.
Pour la modique somme de 90$ par personne, on choisi 'abseiling tour' sans savoir ce que c'est 'abseiling'. Une lacune de notre anglais.
Le soir au BBQ du camping, je plaisante en montrant à Olivia une photo d'un type qui fait un rappel de 40m dans les gorges "hey si ça se trouve c'est ça abseiling" (Olivia a le vertige)...
Le lendemain matin, 7h15 dans le bus qui nous emmène vers le parc, on demande "et au fait c'est quoi abseiling?"... (j'ai pas honte de poser la question, Olivia est morte de rire)
"Going down with the rope" HAAAAAAAAAAAAAAAAAA oui OK....

Après une visite rapide de Nature's window (au pas de course...) sous une chaleur déjà écrasante malgré l'heure (même pas 9h). On sue abondamment!

Nature's window

Après ça, retour au bus, 10min de piste et nous voici arrivé à Z loop, ou nous allons marcher, 'abseiler' puis marcher et enfin se baigner dans une gorge.

Pour la baignade c'est au fond à gauche

 Après une petite marche sous une chaleur encore plus écrasante, 41°, nous voici prêt pour les fameuses descentes en rappel

Puis la descente dans les gorges, la baignade, et la remontée

Lucky Bay

Je n'ai jamais conduit de 4WD en dehors de deux aventures en buggy (dans les Yvelines et dans le desert marocain), et encore moins conduit dans le sable compte tenu des interdictions en France.

On décide de s'attaquer à l'aventure Lucky bay suite au conseil d'un kitesurfer rencontré à Coronation Beach.
On m'a prévenu qu'il fallait dégonfler les pneus pour rouler dans le sable efficacement, mais Apollo ne nous a pas fourni le compresseur pour regonfler ensuite. Super pratique !

En route vers Kalbarri on commence par faire un peu de tourisme: de belles falaises et toujours un vent de malade qui souffle à plus de 30 noeuds

Pour trouver Lucky Bay c'est un peu moins facile...
Je n'ai pas préparé le terrain en regardant des photos satellites, enregistré un point GPS pour la piste d'accès, et notre carte n'est pas suffisamment détaillée pour la trouver.
A force de chercher, on finit par trouver ... Mais ça n'est pas indiqué donc il faut un peu fouiller.


On finit par arriver sur une plage après quelques kilomètres de piste dure.
Après un dégonflage de pneu nécessaire, petite pause photo

Puis on continue de rouler vers le nord.

Nous apercevons une personne qui promène ses chiens en quad sur la plage et on décide de lui demander des renseignements concernant cette fameuse Lucky Bay. On est bien sur la bonne voie, il faut longer la plage pendant encore quelques kilomètres et on arrivera. On peut camper sur place si on a des toilettes, et voila.

On repart donc vers le nord, mais malheureusement quelques centaines de mètres plus loin, je finis par m'ensabler dans une grosse dune de sable non tassée. Ici ils disent "bogged".
Le Hilux est enfoncé jusqu'aux essieux et refuse de bouger ni en avant, ni en arrière.
Surtout ne pas insister (on s’enfoncerait d'avantage) et sortir la pelle.

Sauf que creuser le long d'un 4x4 au sommet d'une dune de sable fin léger non tassée, avec 35 noeuds de vent, ça pique les yeux ...
Notre informatrice arrive alors à la rescousse avec son quad et nous dit qu'elle va chercher de l'aide.
Pendant ce temps je continue de creuser et après 10min d'effort, et des yeux pleins de sable, je tente une marche arrière en L4: miracle, nous voila tirés d'affaire !
C'est alors qu'on voit arriver le quad suivi d'un gros pickup, mais finalement on n'a pas besoin d'aide

On fait quand même demi tour car il commence à être tard et on ne tient pas tellement à passer la nuit avec le camion ensablé dans une dune quelque part sur une plage que l'on ne connait pas.

Notre éclaireuse en quad nous invite chez elle, elle s'appelle Cheryl et on prend l’apéro ensemble.
En fait elle est retraitée et vit ici dans une caravane avec ses deux chiens.
On pose le camion à coté de chez elle et dormons ici.


Le lendemain matin elle nous conduit à Lucky Bay avec son quad, que l'on suit dans notre gros hilux.
Après quelques kilomètres de sable et de bosses plus ou moins faciles à passer, nous voici rendus: et ça valait le coup !

Pas facile d'accès mais un super spot

Une bande de roche ferme une petite baie bien abritée du ressac, offrant un terrain de jeu idéal pour une session en twin tip

D'un point de vue kite le spot est magique et l'environnement autour est superbe.
On est quasiment seuls au monde et le vent souffle toujours fort. Un peu moins qu'hier soir mais tout de même déjà un bon 25 nœuds.

On mange après une bonne session matinale, et on remet ça l'après midi, mais le vent, comme la veille, atteint encore 35 noeuds et ça devient costaud en 9m² (ou pour Olivia en 7m²).

On s'ensablera encore une fois sur la route du retour, mais cette fois tout près de la mer, qui montait.
Gros coup de stress, car je commence à mieux maitriser le 4WD et je sens bien que cette fois, ce n'est pas moi qui m'y prends mal mais notre 4x4 qui est bien chargé sur l'essieu arrière avec la lourde cellule et qu'il arrive un moment où notre limite de capacité de franchissement est atteinte...
Olivia est envoyée, GPS en main, à pied pour chercher de l'aide tandis qu'armé de ma pelle et de mon courage, je tente plusieurs fois de passer la petite colline en dévers qui me pose problème.

Après quelques tentatives, je finis par rejoindre sur la piste une Olivia toute essoufflée, dans un concert de klaxon victorieux !!
On s'arrête chez notre amie Cheryl pour regonfler nos pneus (quelle hospitalité!) puis on file vers Kalbarri trouver un camping qui nous offrira une douche:
Avec toutes ces aventures dans un vent de folie, notre cuir chevelu est recouvert de sable et un shampooing sera le bienvenu !

Coronation Beach

Remis de nos émotions, nous avalons les kilomètres direction plein nord, passons Geraldton sans même s'y arrêter et posons nos valises à Coronation Beach, 30km au nord de la "grande ville" de Geraldton.

Première session en arrivant en fin d'après midi, en fuel 11m pour moi et en 9m pour Olivia.






Le vent est sud ouest, et le spot est conforme à nos souvenirs, à savoir clapoteux au bord et avec des jolies vagues faciles un peu plus loin. Il faut noter que c'est parfaitement flat entre les vagues, et que la période offre jusqu'à une centaine de mètres entre les vagues, de quoi s'amuser en twin tip !

Nuit dans un confort sommaire, un peu venteux le camping...

Le lendemain matin on retourne à l'eau, en torch 9, ça patate! Session 'cape town' avec ces belles vagues et ce vent side-shore qui permet de bien s'amuser.
L'aprem c'est meme super fort en 9m, entre 30 et 35 noeuds, avec du clapot vraiment bien formé devant, je commence à me demander si je n'aurai pas mieux fait d'apporter ma 7m²...

Top spot: avec du gros clapot devant (doit être correctement flat avec 15 noeuds), et des bons kickers side babord au loin. Entre les vagues c'est assez large pour balancer un trick et c'est butter flat :)
Le lendemain matin encore super fort, très bonne session dans les vagues tremplins.
On rencontre un Français en vacances qui nous parle d'une petite baie ou on trouvera du super flat, et on sera tous seuls. Il faut un 4WD. On décide de partir l'explorer... à suivre

Le camping du spot coute 8$ par nuit et par personne, il faut avoir le montant précis en cash car on rempli une enveloppe qu'on met dans une boite, personne ne vous donnera le change...
Pas de soucis pour trouver de la place en semaine, c'est nettement plus compliqué le samedi soir. Samedi midi on a évité de bouger le camion pour aller faire des courses pour ne pas perdre notre place, bien nous à pris car ça c'est rempli au fil de l'après midi...
On dispose de toilettes et d'un crochet pour suspendre notre douche solaire, et... rien d'autre !
Il y a deux BBQ collectifs le long de la plage.

En route vers Kalbarri!

2 et 3 janvier (les jours se mélangent, jetlag)

Le deuxieme jour de l'année, Abu Dabhi

Mise à jour le 07/02: L'intégralité de mes photos d'Abu Dhabi est à consulter à cette adresse:
http://yeroglyf.fr/image/#14864083674684

Le pote du cousin du frère du taxi de la veille n'est pas là au rendez vous. On avait demandé gentiment et pas gueulé, ça doit être pour ça.
Bref on va pas attendre, il est en retard ce con et on est pas là pour une semaine.
L'hotel nous appelle un autre taxi et c'est parti pour la mosquée.
Il fait super chaud, et bien sur les taxi c'est ventilation à fond, avec clim reglée au minimum... De quoi se chopper une bonne crève direct.

Je n'ai pas eu le droit de rentrer dans la mosquée avec mon teleobjectif, sais pas pourquoi. Donc pas de photos de détail, mais des beaux ensembles au grand angle.
Il faut bien dire que c'est à couper le souffle. C'est beau, splendide même, immense, et de très bon gout.
Moi qui ne serai jamais venu pour visiter les émirats arabes unis, je suis bien content de cette escale forcée car ça a passé le temps d'ici l'arrivée d'Olivia et j'en ai pris plein les yeux.

Après cette visite, nous sommes allés ailleurs dans la ville, qui n'a, il faut le dire, aucun interêt par contre.

Le soir, le taxi qui devait venir nous prendre pour l'aéroport à 19h n'arrivera jamais et finalement c'est un bus navette qui arrive, à 19h45. Clim à fond toujours bien sûr.
On arrive un peu à la bourre a l'aéroport, je m'enfile un BK ultra rapido et embarque direct dans l'avion pour la plus grande partie du voyage avec le vol Abu Dabhi Perth. Celui là il est long, 11h...

Le 3 janvier, arrivée en Australie avec un jour de retard
J'ai plutot pas mal dormi dans l'avion (pour un sommeil d'avion bien sur), mais le hachis parmentier au fromage à un peu de mal à passer au petit dej tout de même... Heureusement qu'ils donnent un kit brosse à dent pour se rafraichir sinon j'aurai fini par le gerber ce truc infame....
Et voila en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me retrouve, tout seul en Australie.
Brest 8°, Paris -3°, Perth 39°... BIM ! Choc thermique!
Récupération quasi immédiate du boardbag, sortie sans douane, me voici en Australie.

15$ de taxi et j'arrive chez Apollo, le loueur de van.

 Le toyota HiAce qui est un des modèles de van les plus répandu ici (à gauche) et un Hippie Camper du même type que ce qu'on avait eu il y a 4 ans (et que l'on ne recommande pas, pas costaud et pas confortable).

 Ce qui semble être le meilleur compromis pour nous, le Hilux avec cellule. 4WD mais spacieux et confortable.

 Une solution classe, le land rover. J'adore le look très bad ass

 Les nouveaux locaux Apollo, comparé à ce qu'on à vu il y a 4 ans c'est devenu du sérieux...



La vache ils ont investi depuis 4ans ! Bâtiment en dur, clim, wifi, et salon d'attente avec plein de brochures touristiques sur les sites de Western Australia. Ces brochures sont très biens faites, consultez les.
Je sympathise rapidement avec un couple de Wallis et Futuna qui me conseille de telecharger l'application "campermate" pour avoir des spots de campings eco ou gratuits. Le wifi disponible me permet de mettre à jour mon telephone rapidement. Avec ça plus le logiciel here et les cartes australiennes, on est parés!
Beaucoup moins d'attente qu'il y a 4 ans, et je récupère notre (mon pour le moment...) super Hilux D4D 3litres.
Direction le supermarché, et une fois le frigo plein, le camping.
Une douche, une lessive (le tshirt porté jour et nuit depuis 72h à besoin d'un coup de frais, vraiment), et me voici à dormir seul dans ce grand lit.
Enfin dormir... Avec tout le décallage plus facile à dire qu'a faire. Le soir pa de problème, trop d'émotions, d'activité et de sommeil en retard. Mais à 3h du matin il est 20h en France et je me reveille.... et je n'ai pas du tout envie de dormir!
Donc je bouquine, et à 5h le soleil arrive... Et la chaleur avec! Quand enfin j'ai envie de dormir qui arrive, il se met à faire 40°à la dedans, et c'est compliqué. La journée commence à l'heure ou elle se termine en France. WTF
Mais c'est une bonne journée, car je vais à l'aéroport récuperer Olivia qui arrive à 10H !
De son côté le visa est arrivé le 2janvier et elle à sauté dans le premier avion. Moyennant 1000€ de +, ça va sans dire. outch!
Deuxième effet kiss cool, elle passera par Melbourne soit un total de 30h d'avion. L'horreur, de quoi péter un cable.
C'est donc une jeune mariée bien fatiguée, physiquement et émotionnellement que je retrouve à l’aéroport. Mais on est ensembles, c'est le principale. Surtout qu'a priori le capital "poisse" etant épuisé, la suite des vacances sera super!
On se dirige vers le même camping histoire de profiter des douches, de la piscine et de se reposer un peu ensemble avant d'attaquer la route vers le nord. Première baignade bien agréable, il fait toujours 40° et ici pas de vent pour se raffraichir.
Ensuite une jolie promenade le long de la Swan River.

Demain on attaque la route vers le grand nord!

Premier janvier, bonne année !

Le premier janvier, bonne année !
Reveil à 6h, arrivés comme des fleurs à Roissy grâce à notre super taxi cambodgien (deux taxi sympa à Paris ? On a de la chance).
On arrive au comptoir d'enregistrement des bagages pour l'ouverture, notre vol est à 10h.
Notre compagnie est Etihad, et une sorte de portier insiste pour tester et peser nos bagages cabine. Jamais vu ça! Et en plus c'est 7kg et pa 10, jamais vu non plus...
Bref il a fait son relou, il a fallu que je transfert du bazar de mon sac à celui d'Olivia pour qu'il nous lache la grappe. On est les seuls du troupeau qu'il à emmerdé, ça doit être notre tête...
Enfin bon, on arrive au comptoir et là, pour la faire courte, le visa d'Olivia n'est pas 'granted'. Donc elle ne part pas.
Après hallucination, désespoir, espoir, tergiversation... On décide que je pars en éclaireur et qu'elle me rejoint sitôt cette épineuse question réglée. Donc on defait nos valises histoire que je parte avec le necessaire, on pèse, ça va pas, ils veulent rien savoir même compte tenu de la situation... Ni partir avec les deux sacs (et Olivia 0, ce qui revient au même pour eux finalement), ni un peu de poids en plus (qui sera en moins pour son sac, on amene pas plus de choses...)
Niveau souplesse ils sont plutot dans une politique 'low cost' (même ryan air m'a jamais cassé les ... pour mon sac cabine) que qualité.
L'année commence bien tiens.
Me voila donc tous seul à passer la sécurité, après quelques larmes.
Pour un voyage de noce, partir seul c'est quand même un peu étrange.
Un vol sans histoire, ou je sympathise avec un mec bien sympa qui me raconte qu'il va en Australie, rencontrer sa fille de 20 ans pour la premiere fois: un amour de jeunesse rentré au pays le ventre plein... Et la fille a cherché à retrouver son père sur facebook. Pas mal !
On arrivé à Abu Dabhi en retard, et ma correspondance vers Perth ne m'a pas attendu, ils ont fermé les portes 5min avant que j'arrive. Faut dire que l'aéroport est immense et qu'on marche des kilomètres, et je ne me suis pas arreté en chemin pour faire du shopping.
Je tombe sur un couple de français qui prenaient le même avion que moi, et qui est un peu remonté que l'avion suivant ne nous ai pas attendu pour 5min.
En fait il n'y a qu'un avion par jour à 22H, donc le prochain est le lendemain. Je vais passer 24 à Abu Dabhi, chouette.
Mais avant il faut sortir de l'aeroport.
Deja il faut se rendre au comptoir des pas contents pour récuperer un coucher limo + un voucher hotel.
Donc déja ça sera pas une limo mais un vieux taxi pourri, et ensuite j'ai du attendre plus d'une heure pour obtenir tout ça.
Aller à un autre comptoir pour récupérer le numero de mon bagage, car chez Etihad on ne colle pas une étiquette sur votre boarding pass, mais on vous donne un papier à part (que j'ai cru avoir perdu mais en fait il a fini dans les affaires d'Olivia, donc toujours à Paris, j'apprendrai ça plus tard)
Encore des KM dans l'aeroport, je commence à être un peu fatigué par cette premiere journée de l'année...
Enfin ça me donne l'occasion de discuter avec le couple de français de Charente, et une maman qui rentre du Kenya avec ses deux enfants qui tombent de fatigue.
On fini par arriver au taxi apres quelques autres kilomètres dans le labyrinthe de cet aéroport. La route pour la ville est longue 35min. On passe devant un truc énorme et plutot joli eclairé de nuit. Notre chauffeur nous dit que c'est la grande mosquée et qu'on peut la visiter. Il à un cousin qui peut nous faire taxi à l'heure et nous emmener voir demain si on veut. Rendez vous est pris pour un départ 10H.
On arrive à l'hotel, et on voit que contrairement à ce que nous à dit la compagnie, il est noté sur nos vouchers aucun repas compris. Après avoir ralé et quelques coups de telephone on nous promet un petit quelquechose...
Il est 1h du mat et le mec en cuisine se barre, on n'a toujours pas mangé. Je fini par m'enerver et dire au mec qu'on à pas besoin d'un cuisinier pour servir 3 bananes et un bout de pain. Ca semble fonctionner... Il se bouge
On fini par avoir des frites, des wraps au poulet, des croissants, du jus d'orange, du pain et des bananes. Bombance! Donc OK, ici pour obtenir un service il faut pas demander gentiment mais gueuler. Bonjour l'ambiance. SInon la chambre est pas mal. Au lit!